Impact de la Durée de Récupération au cours d’exercices de Répétition de Sprint
Les athlètes ont été divisés en deux groupes pendant 3 semaines de l’ordre de 3 séances par semaine
- Un groupe a effectué deux séries de 12 x 6-s de sprints maximaux avec 24-s de récupération entre les sprints et 20 minutes entre les séries ;
- Le second groupe a effectué le même protocole d’entraînement avec une récupération active de 7 min tous les 3 sprints.
- Le premier protocole entraîne une augmentation plus prononcée de la puissance maximale et de la V̇O2max.
- Les deux protocoles améliorent la performance sur la deuxième moitié de la série de sprint ainsi que la performance sur un exercice jusqu’à épuisement avec la charge imposé @80% de la V̇O2max.
Il faut noter un point relatif à cette étude, à savoir, les sportifs ont fait un sprint 10 et 30 min à posteriori du test de RSA où ils ont réalisé une puissance mécanique nettement supérieure que lors du test RSA.
Ce point est à mettre en perspective quant aux résultats du test RSA ; à savoir que les athlètes ont probablement adopté une stratégie de gestion de l’effort (pacing) pour rester performant tout au long de la session.
Revue de Presse par Guillaume Toffoli © sforzosportscience.fr
Recherche originale :
Akiho Ikutomo, Nobukazu Kasai & Kazushige Goto (2018) Impact of inserted long rest periods during repeated sprint exercise on performance adaptation, European Journal of Sport Science, 18:1, 47-53, DOI : 10.1080/17461391.2017.1383515