Suivi et progression de cycliste : étude de cas n°1
Contexte
Observons à travers un court exemple, la charge et la progression sur une période de 4 mois (133 jours) comprenant 121h de pratiques (entraînements + compétitions).
Ce sportif est cadet (14-15 ans) ce qui nécessite de maintenir un faible volume horaire hebdomadaire (~6h / semaines) pour ne pas compromettre que ce soit une carrière sur le plus long terme et/ou le parcours scolaire indispensable.
Dans ce contexte, une fois retiré les ~2h de compétitions hebdomadaires, il ne reste que 4-5h pour construire un entraînement productif. L’optimisation du temps de pratique pour améliorer les qualités psychophysiologiques est donc LA REGLE centrale à cet âge tout en maintenant l’aspect hédoniste de la pratique (qui est avant tout un loisir pour un adolescent).
Suivi de progression
Dans ce cadre, un test à l’effort a été réalisé fin mai avec un pic de puissance enregistré en fin de test (PPO) défini comme la puissance moyenne au cours de la dernière minute, de 375 W marquant le début d’une période de 4 mois de développement de la puissance maximale aérobie (PMA).
Cette orientation prise dans l’entraînement a permis une augmentation du PPO à 417 W (+ 11.2 %) un mois plus tard puis à 462 W (+10.7 %) fin septembre.
Malgré le focus mis sur la PMA, les différentes qualités physiques importantes à la performance en cyclisme n’ont pas été délaissées. Comme le démontre entre autre au cours de cette période, deux évaluations sur des efforts chronométrés ont montré une amélioration après 3 mois de 43 W (+13 %) sur une durée de 9 minutes et de 26 W (+9.5 %) sur une durée de 30 minutes.
Pour les personnes sceptiques sur ces approches de progressions qui se focaliseraient sur les résultats obtenus en compétition…
Le seul critère objectif commun à tous les cyclistes (triathlète,…) de très haut-niveau est le niveau de puissance mécanique (absolu et/ou relatif) qu’ils développent sur une durée qui varie selon leurs spécialités.
Pour aller plus loin…